Pour des systèmes d’élevages herbivores écologiques,

économiquement viables et climatiquement résilients

Les polyculteurs-éleveurs peuvent améliorer leur efficacité agronomique, leur autonomie productive, leur rentabilité économique et la durabilité environnementale de leur exploitation, par l’adaptation et l’adoption d’innovations agroécologiques au sein du système de production. Le processus d’innovations débute le plus souvent par l’optimisation de la gestion des ressources (prairies, cultures, cheptels, sols) pour reconstruire un environnement résilient (biodiversité naturelle et paysages) en fonction des contraintes locales (climat, relief et sols génétiques) et des moyens de production disponibles.

Les innovations agroécologiques en

polycultures élevages herbivores

L’optimisation des systèmes de production à dominante de polycultures et d’élevages herbivores passe par l’adaptation de techniques et de pratiques permettant :

1) Une gestion optimisée des prairies et/ou des couverts fourragers par un pâturage tournant dynamique, parfois non sélectif, souvent rationné, pour une valorisation maximale des ressources fourragères au pâturage et une meilleure pérennité et résilience des écosystèmes prairiaux ou cultivés ;

2) L’intégration prairies/fourrages/cheptels avec des systèmes de cultures en rotation longue durée, avec couverts végétaux, sans labour et économes en intrants, pour favoriser l’autonomie alimentaire de la ferme, améliorer la fertilité des sols cultivés et réaliser des économies sur les couts de production ;

3) La (ré)introduction d’essences arborées utiles au fonctionnement agroécologique de l’écosystème cultivé, à l’élevage des ruminants et à la valorisation économique de l’exploitation, par des implantations d’alignements d’arbres intra-parcellaires, de haies bocagères, de points d’ombrage ou de réserves de fourrages ligneux ;

4) L’adaptation progressive du cheptel et des variétés de semences fourragères (graminées et légumineuses) et de cultures annuelles (céréales et protéagineux) au pédo-climat local et à l’évolution des conditions climatiques, par sélection massale ou croisement, pour construire des systèmes autonomes vis-à-vis des intrants chimiques et économes en eau.

A ce jour, en Nouvelle Aquitaine et Ouest de l’Occitanie :

639 agriculteur(rices) formé(e)s à la gestion optimisée Prairies / Cheptels / Sols

et au pâturage régénératif depuis décembre 2012

553 projets de Pâturage Tournant Dynamique (PTD) identifiées conjointement

10 550 ha de prairies en gestion optimisée par le PTD

76 agriculteur(rice)-éleveur(euse)s formé(e)s à l’Agroforesterie depuis 2018

76 projets d’Agroforesterie identifiés de manière participative

1 projet d’agroforesterie lauréat du concours « Arbres d’Avenir » en 2018

Le nombre de km de haies arborées et d’arbres implantés depuis 2018 est en cours

d’analyse par notre équipe

En 2022, 716 arbres et 1186 arbustes de diverses espèces et variétés

ont été mis à disposition et plantés dans une vingtaine de fermes références.

L’usage et l’adaptation au changement climatique des différents essences

sont ainsi « suivis » par nos soins .

Hiver 2022 – 2023 :

100 % de satisfaction obtenus pour les formations de base au PTD (enquêtes auprès des 33 éleveurs)

100 % de satisfaction obtenus pour la formation à l’agroforesterie en élevage (enquêtes auprès de 10 éleveurs)